400 embolisations de prostate réalisées à Malartic : une technique qui fait ses preuves

Depuis 2018, l'embolisation des artères prostatiques est pratiquée de manière systématique au sein du service de radiologie interventionnelle de la clinique Malartic (établissement sans dépassement d'honoraires). À ce jour, environ 400 cas ont été traités avec succès, en étroite collaboration avec les urologues.
Cette intervention radiologique mini-invasive a démontré son efficacité dans le traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate (adénome), notamment lorsque les traitements médicaux se révèlent inefficaces ou mal tolérés. L'embolisation consiste à obstruer les petites artères qui alimentent la prostate hypertrophiée, en injectant des microbilles par l’intermédiaire de micros cathéters. Cette procédure conduit à un dessèchement de la glande prostatique, réduisant ainsi ses dimensions et les symptômes associés.


Les avantages de cette technique sont multiples :
- Elle est réalisée sous anesthésie locale, généralement lors d'une hospitalisation courte ou même en ambulatoire.
- Elle est pratiquement indolore et ne nécessite ni sondage urinaire, ni anesthésie générale.
- Aucun impact sur la fonction sexuelle, ce qui la distingue des autres traitements plus invasifs, comme la chirurgie traditionnelle.
L'embolisation s'adresse à plusieurs types de patients. Elle est particulièrement bénéfique pour les personnes âgées ou fragiles, qui pourraient être contre-indiquées pour une intervention chirurgicale.
Elle représente également une alternative pour les patients plus jeunes lorsque les traitements médicamenteux sont inefficaces ou mal tolérés, tout en permettant de préserver une activité
sexuelle normale, sans risque d’éjaculation rétrograde.
Cette procédure peut être envisagée comme une alternative aux traitements médicamenteux, ou lorsque ceux-ci ont échoué, permettant ainsi d'éviter une opération chirurgicale plus lourde. La décision thérapeutique est prise après une consultation avec un médecin urologue, étape essentielle du suivi du patient.


Comment se passe l’examen ?
Le patient est installé sur un matelas à mémoire de forme dans la salle de radiologie interventionnelle. Un casque audio lui est mis pour le mettre à l’aise, et une prémédication est administrée pour qu’il se sente serein et détendu. Une anesthésie locale est réalisée dans l’aine, puis un microcatheter est inséré pour accéder aux artères prostatiques, préalablement repérées par un angioscanner. L’examen est indolore et ne nécessite ni anesthésie générale ni sondage urinaire.


Que se passe-t-il après l’examen ?
Dans les jours qui suivent l’intervention, le patient peut ressentir un léger inconfort, notamment sous forme d’envies urinaires plus pressantes ou de brulures urinaires. Ces symptômes sont temporaires 
et des médicaments permettent d'en atténuer les effets. L’amélioration de la fonction urinaire se fait généralement ressentir dès le premier mois après l’intervention. Un suivi personnalisé est assuré en post-opératoire pour garantir le bien-être du patient et une récupération optimale.


Les résultats sont prometteurs :
Environ 8 patients sur 10 constatent une amélioration significative de leur fonction urinaire. Ils ne se lèvent plus la nuit pour uriner et ressentent une véritable amélioration de leur qualité de vie. Cette technique offre ainsi une alternative efficace et peu invasive aux traitements traditionnels, avec des résultats qui contribuent à une vie quotidienne plus sereine.

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